Est-ce le bon moment… Et si vous osiez penser à vous ?

Dans cet article, nous allons aborder un sujet qui me tient vraiment à cœur : la question du « bon moment ». Est-ce le bon moment pour vous ? Qu’est-ce que c’est que le « bon moment » ? Si vous êtes dans une envie, à l’intérieur de vous, de vous réconcilier avec la nourriture, peut-être que vous vous posez ces questions. Vous ressentez le besoin de travailler sur votre relation à l’alimentation, vous avez envie d’apprendre à manger en pleine conscience, mais vous hésitez, vous n’osez pas ? Alors j’ai un message pour vous dans cet article de « La pleine conscience du pouvoir », mon podcast sur l’alimentation.

Est-ce le bon moment pour entamer ce travail ?

L’hésitation autour du « bon moment »

Lorsque vous avez envie que nous travaillions ensemble pour vous réapproprier votre relation avec la nourriture, je vous propose d’échanger pendant une petite heure, afin de faire connaissance. À la fin de ce rendez-vous, vous pouvez ainsi décider, en totale connaissance de cause, si mon accompagnement, Indépendance Cannelle, est fait pour vous. Cet accompagnement dure 6 mois et a pour but de vous (ré)apprendre à manger en pleine conscience, afin de vous réconcilier avec la nourriture. Lors de cet échange, une des phrases que j’entends souvent est : “Je ne suis pas sûre que ce soit le bon moment pour entamer ce travail”.  Cette phrase me fait réagir parce qu’elle me rappelle beaucoup la femme que j’étais il y a encore quelques années, et qui n’osait pas… Pourtant, lorsque vous avez pris ce rendez-vous, vous étiez poussée par un élan.

Les pulsions de vie

Cet élan, je l’appelle la pulsion de vie. Je vous en ai parlé sur Instagram, il y a quelque temps, et c’est de cela dont nous parle Cassandra dans le témoignage qu’elle nous offre dans l’épisode 4 du podcast. Si vous ne l’avez pas encore écouté : je vous encourage à le faire ! Son histoire est, entre autres, une formidable illustration de cette pulsion de vie que j’évoque ici. Cet élan, c’est cette force à l’intérieur de nous qui, comme une intuition qui vient du ventre, nous pousse à faire quelque chose :

  • soit, que l’on recule depuis longtemps ;
  • soit, à laquelle nous n’avions jamais pensé avant.

Quelques fois, c’est une force fulgurante, comme une idée subite qui arrive et nous pousse à entamer ou envisager quelque chose. Ce peut aussi être une intention qui était comme « en germe » et qui, tout d’un coup va pousser, exploser et nous amener à foncer, à aller de l’avant. J’ai connu cela à plusieurs reprises dans des moments importants de ma vie, et il y en a un dont j’ai envie de vous parler aujourd’hui, pour illustrer mon propos.

Mon expérience personnelle

C’est le moment où j’étais « de l’autre côté de la barrière », et que j’ai cliqué sur le lien pour prendre un rendez-vous de contact avec la personne qui m’a accompagnée dans mon retour vers une relation sereine avec la nourriture. Je savais que c’était une idée un peu “folle”, mais je savais que ça ne pouvait plus continuer comme ça. J’étais dans une période où, vraiment, je n’en pouvais plus de vivre dans cette relation toxique avec la nourriture. Je savais que cette approche serait la bonne, celle qui allait m’aider, car cela faisait longtemps que je suivais les contenus partagés par cette personne. Je savais que c’était cela dont j’avais besoin… par contre, je n’avais aucune idée de combien cela me coûterait, que ce soit sur le plan financier ou sur le plan personnel. Quels seraient l’énergie, le temps, l’investissement, l’engagement en somme, que ce travail me demanderait ? Je l’ignorais. Mais ce sont mes tripes qui se sont exprimées, à ce moment-là. C’est cette pulsion de vie, qui me guidait, qui me disait, me criait même, que ça ne pouvait durer ainsi plus longtemps.

À cette époque, je ne supportais plus mon apparence corporelle. Je ne supportais plus non plus cette dictature de mon assiette. Je n’en pouvais plus de ces pensées incessantes, sur ce que je devais manger ou pas. Je n’en pouvais plus de cette culpabilité latente. Je n’en pouvais plus de toutes ces réflexions qui, comme je vous le confiais dans l’épisode zéro, me faisaient manger en cachette depuis l’adolescence. J’avais besoin de me débarrasser de ces pensées qui engendrent une frustration permanente :

  •  ne mange pas de chocolat ;
  • ne mange pas de biscuits ;
  • ne mange pas de fromage…

Que se passe-t-il au final avec ces pensées ? On finit par « craquer ». Rien que d’évoquer ce terme de « craquer », cela montre bien qu’il y a un problème : manger n’est plus un acte naturel. C’était devenu une alternance entre des “bons” et des “mauvais” comportements. De ce fait, l’insatisfaction corporelle se complétait par une dévalorisation presque constante, puisque je ne pouvais pas tenir les engagements que je prenais le lundi. Je les rompais dès le mercredi.

La restriction cognitive

Avoir fait de nombreux régimes m’avait fait plonger dans ce que l’on appelle la “restriction cognitive”. « Restrictions », je pense que vous savez ce que ça veut dire. « Cognitive » signifie qu’il s’agit de nos cognitions. Les cognitions, ce sont toutes les opérations mentales de notre esprit, en particulier, toutes nos pensées. La restriction cognitive est un ensemble de règles, internalisées, enregistrées, gravées dans l’esprit. Ces règles coupent complètement des sensations corporelles. Ce n’est plus le corps, au travers des sensations de faim et de satiété, qui guident les actions liées à l’alimentation, mais les pensées. L’esprit devient tout-puissant, une dictature des pensées se met en place, régime après régime. Je ne développerais pas plus en détails le sujet de la restriction cognitive ici, car nous en reparlerons prochainement, au travers du témoignage de Juliette et un article sur les régimes. 😉

Qu’est-ce que le bon moment ?

Le bon moment est le moment où vous choisissez de suivre votre pulsion de vie

Revenons donc au sujet du jour, qui est : le « bon moment ». J’évoquais avec vous cet instant, qui fut crucial pour moi, où j’ai pris ce rendez-vous qui allait changer ma relation avec la nourriture. Je sentais, au fond de moi, que j’avais fait un premier pas. Lors du premier entretien, la coach qui m’a accompagnée tout au long de mon parcours de réconciliation, m’a fait réaliser que c’était maintenant que j’étais prête. Lors de cet échange, ça s’est petit à petit dégagé, ça s’est mis à jour : ce n’était pas le jour d’avant que j’étais prête. Ça n’aurait plus été le cas le jour d’après non plus. C’était maintenant. C’était au moment où j’ai pris ce rendez-vous que j’étais prête, parce que j’avais pris la décision de ne plus subir cette relation, parce que ma pulsion de vie, mon intuition, appelez cela comme vous voulez, m’avait guidée jusque-là.

Ne pas vous écouter, c’est prendre le risque de le regretter

Il m’est arrivé, peut-être à vous aussi, de sentir cet élan, sans l’écouter. Toujours, toujours, je l’ai regretté après. Vous savez de quoi je parle, ce sont ces moments où on se dit « J’y vais… mais je ne le sens pas trop. Mais bon, j’y vais. » Ce « j’y vais » qui vous décide à y aller quand même, ce peut être plein de choses différentes :

  • le devoir, par exemple lorsque vous avez fait une promesse à quelqu’un et que vous ne voulez pas vous dérober ;
  • la fidélité à une idée, qui, parfois, nous pousse à agir d’une certaine façon, parce qu’on a toujours agi ainsi, alors même qu’on n’est plus en adéquation avec cette façon de faire.

Ça peut aussi être le contraire, comme lorsqu’on se dit : « J’irai bien, mais je n’ose pas », avec des motifs tels que « ce n’est pas raisonnable », « ça va coûter trop cher », « je n’ai pas le temps », « untel ne sera pas d’accord », etc. Tous ces freins que vous allez vous mettre feront que, même si vous sentez que c’est le « bon moment », vous n’allez pas vous lancer dans cette démarche.

Pourquoi ne pas oser prendre soin de vous ?  

Faites de vous votre priorité

Le but de mon message aujourd’hui, outre de vous parler de cet élan de vie, c’est de vous encourager à oser. Osez prendre du temps pour vous. Osez prendre le taureau par les cornes. Osez dire non ! Ou osez dire oui ! 😉 Osez vous faire passer en priorité. Je sais combien c’est difficile, car moi-même j’ai eu tellement de mal, pendant tellement longtemps, à me mettre en priorité… Mais, si vous faites toujours passer les autres avant vous, ça finira par mal se passer, parce que la personne la plus importante dans votre histoire, c’est vous. Si vous, vous ne prenez pas soin de vous, si vous, vous ne cultivez pas votre bien-être personnel, tout ce que vous essayerez de mettre en place pour les autres, ça finira par ne pas tenir. Vous tiendrez à bout de bras, ça s’effritera petit à petit et ça finira par lâcher.

Investissez sur vous-même

Donc : osez investir sur vous ! Que ce soit en termes de temps, de temps pour prendre soin de vous, de temps pour travailler sur vous, ou en termes d’argent, de budget. Ce second point est important et je le retrouve souvent. J’ai été cette personne-là aussi, à laquelle ça ne pose pas de problème de dépenser de l’argent pour ses enfants, pour sa famille, voire pour son travail, au travers de formations par exemple, etc. Mais, investir sur mon bien-être personnel, sur moi-même, sur un travail personnel, etc. : c’était très compliqué pour moi jusqu’à il y a peu. Même encore aujourd’hui, par moments. Je continue à me faire accompagner, essentiellement autour de l’entreprenariat en ce moment. Mais lorsqu’on avance dans l’entreprenariat, on se fait forcément accompagner aussi sur son état d’esprit, sur la façon dont on envisage les choses. C’est un travail à double niveau. Encore aujourd’hui, il m’arrive de me dire : « Quand même, Anne, tu ne vas pas dépenser autant d’argent et/ou passer autant de temps à travailler sur toi, sur ta façon de fonctionner… » Mais si, en fait, si : c’est réellement nécessaire. Je n’ai jamais regretté ces investissements sur moi-même.

Acceptez le changement lorsqu’il est nécessaire

Osez, aussi, tout envoyer balader. Si quelque chose ne vous parle pas, si vous n’en avez pas envie, si vous en avez marre de quelque chose : osez envoyer balader… j’allais dire « les choses et les gens », même si, bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire d’envoyer balader tout le monde de manière inadéquate ! 😉 C’est quelque chose qui se travaille, bien entendu, mais ça part de l’intention d’oser le faire, d’oser dire oui au changement, d’oser affronter ses peurs, d’oser être vous-mêmes, d’oser aller à la rencontre de vous-même, d’oser faire péter les barrières !

J’ai tellement envie de vous faire passer ce message, j’ai tellement envie que vous osiez pour vous-même, que vous écoutiez cette voix qui vous dit que c’est le bon moment pour avancer, pour prendre soin de vous, que c’est le bon moment pour… mettez ce que vous voulez derrière ! Je vous ai parlé des accompagnements que je propose pour se réconcilier avec la nourriture, ainsi que des accompagnements que moi je suis, mais c’est valable pour tout un tas de choses !

J’arrive au bout de ce que j’avais envie de partager avec vous dans cet article de « La pleine conscience du pouvoir », mon podcast sur l’alimentation. J’espère que cet article vous aura plu, car il me venait vraiment du cœur. C’est un message important à mes yeux, que j’avais envie de vous partager. N’hésitez pas à me confier ce que ça suscite en vous ! Racontez-moi ce que ça vous évoque. Quels furent vos « bons moments » à vous ? Qu’est-ce qui vous fait vous dire que ça y est, pour vous c’est le bon moment ? Je réponds toujours, et avec grand plaisir, aux personnes qui me contactent, que ce soit via mon formulaire de contact, en commentaire sur le blog ou Apple podcast ou sur mon compte Instagram.

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