La photo thérapie pour améliorer son image corporelle avec Sarah, photographe professionnelle

Bienvenue dans ce nouvel article et épisode de mon podcast sur l’alimentation, « La pleine conscience du pouvoir ». Aujourd’hui, je reçois Sarah, qui nous parle d’une manière (parmi d’autres !) de prendre soin de son image corporelle. Avec la photo thérapie, c’est un vrai travail identitaire que Sarah propose aux personnes qu’elle accompagne. En quoi cela consiste-t-il ? À quels types de personnes ça s’adresse ? Cela peut-il être fait en parallèle d’une thérapie longue ? Comment se déroule une séance ? Découvrez tout cela au fil de notre échange.

À qui s’adresse la photo thérapie ?

À quels problèmes répond la photo thérapie ?

Sarah accompagne principalement des femmes qui ont un rapport compliqué avec leur image corporelle. La photo thérapie travaille essentiellement sur le rapport au corps et la façon dont le voit. C’est donc une discipline qui peut avoir toute sa place dans beaucoup de chemins de guérison de troubles alimentaires et rapports compliqués avec l’alimentation !

Les personnes qui viennent la voir pensent très souvent qu’elles « ne sont pas photogéniques ». Pour Sarah, c’est une fausse croyance : c’est juste qu’elles ont une mauvaise image d’elles-mêmes.

Quand on a une mauvaise image corporelle, le travail du meilleur photographe ne pourra pas faire grand-chose. Tout au plus serions-nous satisfait·e de certaines photos… En photo thérapie, il s’agit d’aller travailler le sujet en profondeur, à la source.

« J’ai des personnes qui ont soit vraiment, véritablement, des complexes, qui peuvent même aller jusqu’à une dysmorphie. Mais généralement, c’est des personnes qui, aussi, n’ont pas confiance en elles, […] ou des personnes qui vont avoir besoin de se retrouver parce qu’elles sont dans un moment un peu clé de leur vie. […] J’ai beaucoup de personnes aussi qui sont en période un peu de transition professionnelle… En tout cas, il y a un lien avec le corps, de près ou de loin, ce besoin de se retrouver dans son corps. »

Est-ce compatible avec une autre thérapie ?

Vous êtes peut-être déjà dans une démarche de psychothérapie (ou autre) pour améliorer votre rapport à votre image corporelle et/ou à l’alimentation. Dans ce cas, vous vous demandez peut-être si c’est le bon moment pour une séance de photo thérapie. Mon entretien avec Sarah répondra à votre question !

« C’est une porte d’entrée. […] L’image corporelle, ça fait partie de l’image de soi. L’image de soi, ça fait partie de l’estime de soi. […] Tu passes par une porte, tu remontes tout le fil et tu te rends compte qu’en fait, le problème, souvent, c’est en lien avec l’estime de soi. […] Soit ce sont des personnes qui, effectivement, ont déjà fait un travail en amont, soit des personnes qui recherchent une baguette magique parce qu’elles savent, mais qui se disent que c’est peut-être trop compliqué, déjà, d’entamer un processus de psychothérapie, qui ont besoin de faire comme un déblayage. »

Cependant, il se peut que vous ne puissiez pas aller jusqu’au bout de la démarche, du moins en une fois. Dans certains cas, un dégoût profond, un trauma ou encore des violences peuvent rentrer en jeu. Dans cet entretien, Sarah nous explique comment elle fonctionne dans ces cas-là, même si ce n’est pas la majorité.

« Dans les personnes qui viennent me voir, j’ai beaucoup de personnes qui ont des traumas. Et en fait, elles en ont conscience… ou pas. J’ai déjà eu des levés d’amnésie. Pour elles, ça a été une manière de commencer un processus et en tout cas, de faire des liens, de se réapproprier, finalement, leur corps. »

Photo thérapie : améliorer son image corporelle

Comment se passent les séances de photo thérapeutique de Sarah ?

Ni une simple séance photo ni une thérapie longue

L’offre de Sarah est une offre unique. Elle n’est pas unique dans le sens où elle serait la seule à proposer ça. 😉 Elle l’est dans le sens où il y a un début et une fin bien définis. C’est différent d’un suivi thérapeutique, pour lequel on ne peut pas définir la fin à l’avance.

Vous l’aurez compris : il ne s’agit pas simplement d’une séance photo. Il s’agit bel et bien de venir interroger et faire évoluer positivement son rapport à son image corporelle.

« De manière assez générale, quand les personnes viennent me voir, elles ont dans l’idée que ça va être juste une séance photo pour s’aimer davantage. Mais moi, je vais bien plus loin. Finalement, la séance photo, c’est un peu comme la cerise sur le gâteau. »

L’expérience de photo thérapie de Sarah se découpe en 3 phases :

  • la phase introspective ;
  • la séance photo ;
  • la restitution des photos.

La phase introspective

Durant la phase introspective, la cliente commence par un remplir un questionnaire, qui est suivi par une discussion avec elle. Le but de cet échange étant de cerner un peu la problématique rencontrée par la personne, ses attentes, son histoire, etc.

Pour aller plus loin, Sarah a 3 outils :

  • le travail au miroir ;
  • le portrait thérapeutique ;
  • l’autoportrait.

Il ne s’agit, bien sûr, ni de faire les 3, ni de se forcer à faire quelque chose d’insurmontable pour soi. Chaque outil a ses qualités. Je vous laisse les découvrir plus en détail à travers notre échange. 😉

« On va réamorcer une discussion et […] il sera plus difficile après de lui en vouloir et de ne pas avoir pour lui un minimum de respect. C’est ce que je dis toujours : […] le respect pour son corps, c’est vraiment le minimum du minimum. Tu ne l’acceptes pas, tu ne l’aimes pas, mais, par contre, on lui doit le respect. »


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La séance photo

Ensuite a lieu la séance photo, pendant laquelle Sarah adapte le contenu, l’approche et le cadre de la séance photo. Tout le travail d’introspection et d’échange en amont permet, entre autres, d’adapter la façon de mettre la personne à l’aise, de la photographier, de la mettre en action, etc.

« La plupart des personnes qui viennent me voir n’ont jamais été prises en photo. […] « Mais imagine, je ne suis pas à l’aise… ». Mais en fait, ça, c’est mon travail. […] Ce n’est pas à vous de gérer ça. C’est à moi de vous rendre à l’aise. »

La restitution des photos

Pour terminer, vient l’étape de la restitution. Sarah tient à ce que cette étape ait lieu avec elle, en sa présence.

« Pourquoi cette étape ? Parce que, comme je le disais tout au début, je n’avais pas une très bonne image de moi. Ça m’est arrivé de poser pour quelqu’un, pour qui ce n’était pas le travail. Il faisait de très belles photos hein, ce n’est pas du tout le sujet. Mais, quand j’ai découvert mes photos, comme j’avais une très mauvaise image de moi, c’était violent. Aujourd’hui, je dis toujours : tout ce qu’on a fait, le travail en amont, ce n’est pas magique. Par contre, on a créé un lien, on peut échanger. Je vous ai proposé différentes manières de vous voir. Vous avez peut-être davantage de distance, par rapport à tout ça. Vous y avez mis du sens, en tout cas. Et, quand vous allez découvrir les photos, il y a très certainement des photos que vous n’allez pas aimer. Soit, ce n’est pas OK du tout, soit, au contraire, vous allez me dire : « je ne les aime pas, mais c’est OK », parce que vous avez le droit de ne pas vous aimer sur certaines photos. Par contre, là où c’est compliqué, c’est : est-ce que ça vient impacter la valeur que je vais m’accorder ? »

*

J’espère que cet article vous aura permis de mieux cerner ce qu’est la photo thérapie. Si vous êtes à la recherche d’outils et d’accompagnements pour apaiser votre rapport à l’alimentation et à votre image corporelle, je vous invite à découvrir mon accompagnement Indépendance Cannelle et le travail de Sarah.


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