Pensées négatives : bye-bye grâce à la métaphore du serveur

Bienvenue dans ce nouvel article de mon podcast sur l’alimentation, « La pleine conscience du pouvoir ». Aujourd’hui, je suis particulièrement heureuse de vous raconter une histoire sur les pensées négatives. J’adore les histoires et les métaphores ! D’ailleurs, les personnes qui suivent mon accompagnement pour se réconcilier avec la nourriture le savent bien. 😉 J’aime penser en image et nous sommes nombreux, en tant qu’êtres humains, à fonctionner ainsi. Souvent, ça permet de faire passer plus facilement un message. Dans cet article, je vous raconte la métaphore du serveur. Elle vous sera utile si vous essayez de retrouver une relation saine avec l’alimentation ou avec votre corps… mais aussi, plus généralement, si vous êtes en quête de bien-être etd’estime de soi.

Découvrez l’utilité de la métaphore du serveur contre les pensées négatives

Cette métaphore est un outil intéressant et ludique pour travailler sur vos pensées négatives, en particulier celles qui viennent vous souffler à l’oreille des jugements sur vous-mêmes. Vous savez, les fameuses mauvaises pensées telles que : « je suis nul », « je suis un/une incapable », « je ne vaux rien », « je suis moche », « je suis… » ceci ou cela, je suis certaine que vous voyez très bien avec quoi compléter. 😉

Dans l’étape 2 de mon accompagnement Indépendance Cannelle, intitulée « Respecter », nous abordons notamment la pleine conscience. Les participantes y développent, petit à petit, leur « moi-observateur ». Il s’agit de la part de nous qui peut faire un pas de côté, pour nous observer nous-même. Ce « moi-observateur » se trouve alors en position de choisir de nous laisser embarquer ou non par nos événements intérieurs, surtout les désagréables.

Observez et abordez autrement vos mauvaises pensées avec cet outil

Ces événements intérieurs, ce sont : nos pensées, nos sensations corporelles, nos émotions, etc. Lorsqu’ils nous traversent, nous sommes amenés à avoir des comportements qui nous rapprochent ou nous éloignent de ce qui est important pour nous. Bien souvent, quand ces événements intérieurs sont désagréables, nous avons tendance à avoir des comportements pour les éviter, les fuir, les mettre à distance. C’est normal, puisque nous n’avons pas envie de les vivres, ces événements désagréables. Cette éviction, en général, fonctionne très bien. Mais, à plus long terme, nous pouvons avoir envie de faire autrement. Nous pouvons souhaiter avoir des comportements plus vertueux pour nous, pour les personnes ou pour les valeurs importantes à nos yeux.

Dans mon accompagnement Indépendance Cannelle, je propose différents exercices pour apprendre à défusionner avec ses pensées négatives, à prendre de la distance avec ce que raconte notre esprit. Parmi eux, se trouve la métaphore du serveur.

Représentez-vous l’histoire de la métaphore du serveur

Cette histoire m’a été transmise lors d’une formation à la thérapie ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement), que j’ai suivie à Lyon avec Jana Grand. Je vous la propose ici… Mais avant de vous la raconter, je vous invite à vous reconnecter avec une de vos pensées négatives et récurrentes. Cela peut être une pensée qui vous juge sévèrement, qui vous évalue ou encore qui vous enferme dans une représentation de vous pas ou peu agréable. Bref : choisissez une pensée qui vous fait souffrir et vous fait agir à l’encontre de ce que vous voulez vraiment faire. Dans mon histoire, je vais prendre l’exemple de : « je ne suis pas à la hauteur ». Je vous laisse remplacer à chaque fois cette pensée par la vôtre.

Voilà mon histoire :

Il était une fois un restaurant, un restaurant très particulier, car dans ce restaurant, il n’y a jamais d’autres clients que vous-même. Vous êtes la seule et unique cliente de ce restaurant. Comme vous en êtes la cliente exclusive, le serveur de ce restaurant, qui est d’ailleurs aussi le cuisinier, vous connaît très très bien. Il vous connaît tellement bien qu’il prépare vos plats habituels à l’avance. Dès lors que vous vous retrouvez dans le restaurant, votre serveur attitré s’empresse de se diriger vers vous pour vous servir ses plats concoctés spécialement pour vous. Vous n’avez même pas le temps de vous asseoir ni de lire la carte et encore moins d’y choisir un plat. Votre serveur est là et vous pose sur la table le plat fumant qu’il a cuisiné pour vous, et ce plat est : « je ne suis pas à la hauteur ».

pensées négatives

Débarrassez-vous de vos pensées négatives grâce à cette histoire

Vous avez bien compris, j’en suis sûre, que le serveur et cuisinier est votre esprit. « Je ne suis pas à la hauteur » n’est probablement pas le plat que vous auriez choisi… Malgré tout, imaginez que vous êtes un client sympa : quand on vous sert, vous mangez le plat et vous finissez tout. Même si vous n’aimez pas ce plat de pensées négatives, vous allez terminer l’assiette de « je ne suis pas à la hauteur ». Comme votre serveur voit que vous avez tout mangé, il en conclue que vous avez apprécié ce plat. Et vous savez quoi ? Il vous en préparera encore la prochaine fois !

Avant d’aller plus loin dans mon histoire, je vous invite à réfléchir à un vrai plat de cuisine que vous détestez et dont vous vous souvenez. Repensez à un plat que vous ne remangeriez pour rien au monde, tellement c’était dégoutant. Pour moi, par exemple, ce sont les oursins. J’en un mangé une seule fois et je me suis dit « Plus jamais ! ». Pour moi, ça a vraiment un goût ignoble. C’est le pire aliment que vous pourriez me faire manger ! Pour vous, de quoi s’agirait-il ? Prenez tout le temps nécessaire pour vous connecter au souvenir sensoriel de ce plat. Connectez-vous à son odeur, à son goût, à sa texture. Imprégnez-vous de cette expérience, comme si vous étiez encore en train de le manger et que vous ressentiez vraiment ce dégoût à l’intérieur de votre corps. C’est bon ? Vous y êtes ? 😉 Maintenant, je vous propose d’associer ce plat à votre pensée négative – ici : « je ne suis pas à la hauteur ». Collez cette sensation désagréable de plat dégoûtant avec votre pensée désagréable.

Maintenant, retournons à notre histoire. Dès que vous vous retrouvez à nouveau dans votre restaurant, votre serveur attitré se précipite pour vous servir votre menu habituel, préparé d’avance : « les oursins », c’est-à-dire la pensée « je ne suis pas à la hauteur ». Cela n’est pas drôle mais, comme nous venons de le dire, vous finissez le plat, encore une fois. Dites-moi comment ça se passe, dans votre estomac, après avoir mangé ce plat d’oursins ? Est-ce que vous vous dites : « Hmm j’ai bien mangé, je me suis bien régalée ! » ? Ou, au contraire, est-ce que vous vous dites : « Oh non, j’ai du mal à digérer, cela me pèse sur l’estomac, je ne me sens vraiment pas bien ! » ?

Je devine votre réponse, car je suis dans la même situation quand je mange le plat de « je ne suis pas à la hauteur » : mon estomac est noué, mal en point. Mais que faire ? Nous ne pouvons pas empêcher notre serveur de continuer à préparer le plat ni de nous le servir. Après tout, il pensait bien faire puisqu’il vous voyait toujours finir le plat. Par contre, nous pouvons apprendre à repérer quand il nous sert un plat d’oursins et apprendre à dire poliment à notre serveur-esprit : « Non merci, je ne mangerai pas de ton plat aujourd’hui ». Peut-être que nous pourrons apprendre à laisser les oursins dans l’assiette, à ne pas finir le plat. À vous de choisir et d’explorer plusieurs options !

Gardez de la bienveillance envers vous-même et votre esprit

Toutefois, j’aimerais attirer votre attention sur un conseil important : souvenez-vous de rester poli avec votre serveur. Après tout, c’est votre restaurant et que ça vous plaise ou non, vous continuerez à y manger. Du coup, autant nouer une bonne relation avec votre serveur-esprit. Je vous propose donc de repérer, dans les prochains jours, si vous êtes allée dans le restaurant et si votre esprit –serveur vous a servi ce plat. Puis, je vous invite à observer l’attitude que vous avez eue. Avez-vous mangé le plat sans le voir ? Avez-vous mangé ce plat en vous voyant faire ? En avez-vous laissé dans l’assiette, ou peut-être même n’y avez-vous pas touché ? J’ai hâte que vous me racontiez !

Nous arrivons à la fin de cet article. J’espère que cette histoire vous sera utile pour apprendre à défusionner d’avec vos pensées négatives et ressentir plus de bien-être au quotidien ! Ce travail de détricotage des réflexions qui vous tirent vers le bas est au cœur de l’accompagnement Indépendance Cannelle, en particulier dans l’étape 2, que j’ai nommée « Respecter ». Si vous souhaitez en savoir plus et passer les 12 prochains mois avec nous : n’hésitez pas à venir m’en parler en message privé sur mon compte Instagram ou en m’envoyant un e-mail via le formulaire de contact de mon site internet.

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