Nos pensées créent notre réalité

Dans ce nouvel article de « La pleine conscience du pouvoir », mon podcast sur l’alimentation, je suis ravie de vous parler d’une idée qui me tient particulièrement à cœur : nos pensées créent notre réalité. Cette façon de voir la vie a réellement changé la mienne ! Peut-être que ça vous paraît un peu « too much » de présenter cela comme ça, mais c’est réellement ce qu’il s’est passé. Quel intérêt, pour quelqu’un qui serait dans une démarche pour se réconcilier avec la nourriture, me demanderez-vous ? En quoi cette façon d’aborder ce qu’on vit peut aider à lutter contre un problème avec l’alimentation ? En comprenant comment nos pensées créent notre réalité, vous détiendrez un outil de plus pour ne plus manger vos émotions, et commencer à manger en pleine conscience. Je vous explique ça en détail.

Une idée qui dérange au premier abord

« Nos pensées créent notre réalité » est un message que vous avez peut-être déjà vu passer sur les réseaux sociaux, ou dans un article de blog ? Peut-être l’avez-vous entendu dans un autre podcast ou dans la bouche d’un thérapeute ou d’un proche ? Peut-être est-ce dû à mon biais de confirmation, mais j’ai l’impression de le lire et de l’entendre de plus en plus. Peut-être vous êtes-vous dit, tout comme moi la première fois que je l’ai entendu : « Ouai… je ne suis pas trop OK avec ça ». Ce message, en résumé, nous dit que nous, et nous seuls, sommes responsables de notre vécu émotionnel, parce que nous sommes responsables de nos pensées. Longtemps, j’ai cru que ce qui m’arrivait dans ma vie échappait à mon pouvoir, que c’était la fatalité, le destin. Je pensais ne pas avoir de prise sur les événements de mon quotidien et de ma vie, ou en tout cas sur certains de ces événements. Quand j’ai commencé à entendre ce truc autour des pensées, quelque chose en moi le rejetait parce que je ne trouvais pas cela juste. Je dirais même que je trouvais cela culpabilisant. Quelque part, je me demandais si ce que cette personne est en train de me dire c’était : « Tout ce qui t’arrive est de ta faute ». Cette idée suggérait-elle que je faisais exprès de vivre ainsi ? Bien sûr, cela venait renforcer mon manque d’estime de moi. Cette dernière n’était pas au top dans certains domaines, et puisque nous en parlons beaucoup ici, j’admets que c’était particulièrement le cas pour l’opinion que j’avais sur mon corps et sur mon comportement alimentaire. Je pensais que mon corps n’était pas assez bien pour l’aimer (Au passage : merci aux pensées ancrées à cause des régimes ! ☹), je culpabilisais de la plupart des comportements que j’avais concernant mon alimentation ou mon activité physique. Alors forcément, quelqu’un prétendant qu’en plus, tout ce qui m’arrivait dans la vie était dû à mes pensées… hum hum… C’était impossible à entendre.

Cette vision de la vie a un potentiel énorme

Et puis, ça a fait son chemin. J’ai commencé à me former à la thérapie d’acceptation et d’engagement, et en parallèle, j’ai commencé à travailler avec Esther, que nous avons entendue témoigner dans l’épisode 8 du podcast. J’ai découvert ce lien entre les pensées, les émotions, les comportements et les résultats que nous créons dans notre vie. Même si cela restait inconfortable par moments, j’ai commencé à voir tout le positif que cela pouvait m’apporter, cette idée que nos pensées créent notre réalité. En effet, si c’était bien ce que je comprenais, si mes pensées et mes émotions pouvaient induire mes comportements, alors cela voulait dire que je pouvais… reprendre les rênes dans tout cela, puisque mes pensées, elles n’appartiennent qu’à moi ! C’est moi qui les crée, ou plutôt, c’est moi qui peux décider de les croire vraies ou pas lorsqu’elles se présentent à mon esprit. Ce que je pense de quelque chose n’est pas forcément ce qu’en pense mon conjoint, mon collègue, mon voisin, etc. Moi qui aime me dire que j’ai mes propres opinions sur les choses… finalement, cette idée commençait à me plaire ! Je commençais, enfin, à voir tout le pouvoir que cela pouvait me redonner sur ma vie. En parallèle, la pleine conscience, qui est aussi au cœur de la thérapie d’acceptation et d’engagement, fut la pièce du puzzle qui est venue me rendre petit à petit, une observatrice de plus en plus fine du défilement de mes pensées et de mon état émotionnel.

Nos pensées créent notre réalité

Origine de votre réaction face à une situation

Laissez-moi vous expliquer un peu plus cette façon de voir et de décortiquer les choses. Dans les thérapies comportementales et cognitives, on parle des colonnes de Beck. En coaching, vous entendrez parler du modèle de Brooke, du nom d’une coach américaine qui l’a remis à sa sauce et qui s’appelle Brooke Castillo. Ce modèle explique que toutes les circonstances qui arrivent dans votre vie sont forcément neutres. Ce sont des faits, des situations, que vous pouvez décrire factuellement. Toutes, je dis bien toutes les situations de votre vie sont ainsi : complètement neutres. Ce qui va leur donner une couleur, une saveur, c’est l’opinion que vous allez adopter à propos de ces circonstances. Cette opinion, elle, est le fruit de vos pensées. Vous allez penser quelque chose d’une situation donnée.

Exemple simple de la pluie

Pour prendre un exemple simple, voir simpliste, la circonstance pourrait être : il pleut. C’est un fait, une observation incontestable. De cela, vous allez penser quelque chose, comme par exemple : « Oh la poisse ! » Ces pensées que vous allez avoir à propos de cette situation vont générer en vous une émotion, agréable ou désagréable. Dans notre exemple de la pluie, si vous pensez : « Oh la poisse ! », l’émotion que vous ressentirez ne sera pas très agréable. Ce sera peut-être de la déception, de la résignation, de l’agacement…

Une émotion est un message corporel. Du coup, elle s’accompagne d’une sensation dans le corps. Avec la pleine conscience et les exercices d’observation, vous pouvez vous entraîner à identifier ces messages corporels de plus en plus finement, et cela vous aide à identifier aussi vos émotions. Peut-être n’avez-vous pas développé de vocabulaire émotionnel et avez-vous du mal à exprimer ce que vous ressentez avec des mots ? Peu importe, ce n’est pas grave. Ce qui est important, c’est ce que vous ressentez. L’essentiel est de savoir distinguer si c’est plutôt agréable ou désagréable, en apprenant à accueillir ces messages corporels. Vous vous rendrez alors compte qu’ils ne sont pas “dangereux”. La sensation liée à l’émotion va se déplacer dans le corps et, petit à petit se dissoudre dans l’attention que vous mettrez dessus. Apprendre à accueillir vos émotions, c’est d’ailleurs l’objectif de deux des exercices du pack “Je mets plus de conscience dans mon alimentation” que je propose. 😉

Vos émotions désagréables proviennent de vos pensées

Revenons au modèle de Brooke. Lorsqu’une émotion se présente, elle va vous conduire à :

  • avoir un comportement ;
  • réaliser une action ;
  • avoir une réaction ;
  • rester dans une inaction.

Si le fait qu’il pleuve a généré chez vous une émotion désagréable, peut-être déciderez-vous… de ne pas faire ce que vous aviez prévu. Vous êtes bien d’accord que c’est vous qui prenez alors cette décision, pas la pluie ? Cette circonstance est bel et bien neutre. Le résultat que vous allez obtenir (ici : ne pas sortir) dépendra donc de ce que vous avez pensé de cette situation. Le raccourci peut se faire ainsi : vos pensées créent les résultats que vous obtenez dans votre vie. Autrement formulé, cela donne : « nos pensées créent notre réalité ».

Dans cet exemple de la pluie, votre pensée de départ pourrait être : “Oh il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas plu ! Heureusement, j’ai acheté ce nouveau parapluie si pratique à mettre dans mon sac ! Il est si joli, je vais enfin pouvoir l’utiliser !” Quelle émotion ressentirez-vous alors ? Peut-être de la joie à utiliser (enfin !) ce nouvel objet ? Peut-être de l’excitation ? Peut-être rien de spécial ? En tous cas, il y a fort à parier que vous sortirez quand même et que ça ne changera pas grand chose à votre journée. Le résultat sera celui prévu au départ : vous irez là où vous aviez prévu d’aller.

Nos pensées créent notre réalité à court autant qu’à long terme

Souvenez-vous de ce que je vous ai expliqué dans l’épisode 11 sur le thème de la constance et l’effet cumulé de vos actions : toutes les actions ou inactions de votre quotidien s’additionnent, se cumulent, pour vous conduire aux résultats que vous souhaitez, ou que vous redoutez dans votre vie. Ces résultats, ils peuvent être à court, moyen, ou long terme. Reprenons l’exemple que je vous avais donné dans l’épisode 11, avec les verres de vin en rentrant du travail. Décortiquons cet exemple avec le modèle de Brooke :

  • Circonstance : je rentre du travail. C’est un fait, c’est une information neutre.
  • Pensée : « J’en peux plus de ce boulot, j’ai bien mérité de me détendre ».
  • Émotion générée par cette pensée : stress, colère, découragement…
  • Action : boire 3 verres de vin.
  • Résultats : à court terme, vous détendre, car c’est ce que l’alcool permet. À court terme, cette action fonctionne. À moyen terme, le résultat sera d’installer une habitude. À long terme, ça ne sera pas terrible pour votre santé.

Ce qui est important, c’est de vous rendre compte que, dans cet exemple comme dans tout autre, une action de ce type aura à court terme un effet bénéfique, parce qu’elle va vous permettre de mettre à distance l’émotion désagréable qui était présente – ici, le stress. Ça fonctionne très bien, puisqu’une des fonctions de l’alcool est de détendre ! Le résultat sera d’ailleurs le même avec du cannabis, un anxiolytique, une tablette de chocolat, un exercice de cohérence cardiaque, une promenade dehors, etc. En revanche, l’effet à long terme sera très différent. L’effet cumulé ne vous conduira pas au même endroit. Si votre santé, par exemple, est quelque chose d’important pour vous, si c’est une valeur dont vous prenez soin, les 3 verres de vin ou le cannabis ne seront pas les meilleurs choix à long terme – même si, encore une fois, ce sont de bon choix à court terme. Vous me suivez ? Si, à long terme, l’action vers laquelle vous vous tournez face à une situation donnée n’est pas la bonne option : qu’est-ce que vous pourriez faire d’autre ? Pour notre exemple : si la santé est une notion importante pour vous, que pourriez-vous faire d’autre, pour vous détendre, que boire du vin en rentrant du boulot ? Vous pourriez travailler sur ce moment de stress, ainsi que sur les causes de ce stress. Si vous êtes chaque jour stressé en rentrant du travail parce que vous n’en pouvez plus de ce boulot… il serait intéressant de réfléchir à faire évoluer la situation. Qu’en pensez-vous ? Si ce n’est pas possible tout de suite, peut-être pouvez-vous trouver un moyen de la vivre d’une manière qui soit moins néfaste pour votre santé sur le long terme. Pour réaliser des actions qui vous rapprochent plus de ce que vous souhaitez pour vous-même, il sera nécessaire de modifier l’émotion ressentie, et donc, la pensée que vous avez sur la situation.

Vos émotions agréables sont à votre portée grâce à 2 étapes

1. Vous observer et savoir ce que vous désirez

Qu’auriez-vous besoin de ressentir pour, par exemple, sortir marcher au lieu de boire des verres de vin ? Peut-être l’envie de vous faire du bien ou de vous aérer l’esprit serait-elle préférable ? Quelle pensée pourriez-vous avoir pour ressentir cela ? Par exemple : « Je veux que mon travail ait un impact positif sur ma santé ». Changer ainsi vos pensées ne se fait pas sans vous entraîner, et sans, dans un premier temps, apprendre à vous observer. Intégrer complètement l’intention de vous placer en observateur de vous-même sera nécessaire, pour vous affranchir du pilote automatique et de l’enchaînement perpétuel de vos actions, réactions ou inactions dans votre quotidien.

Lorsque vous remarquez que vous mettez en place des actions qui, sur le long terme, ne vous conviennent pas : n’hésitez pas à faire pause, à réfléchir en utilisant ce modèle. Toutes les situations de votre quotidien et de votre vie peuvent être abordées avec ce modèle et vous permettre de voir les choses autrement.

Une chose importante, lorsque vous commencez à vous observer, c’est de ne pas vous juger ! Veillez à être dans l’accueil de la personne que vous êtes, qui agit, comme nous tous, de la meilleure façon qui soit pour elle-même. Toutes les actions que vous réalisez, tous les choix que vous prenez dans votre vie, sont faits et ont été faits avec la meilleure intention du monde pour vous-même au moment où ils ont eu lieu. N’ajoutez pas une deuxième couche, ou même une énième couche de culpabilité à votre édifice personnel. 😉 Si vous commencez ou continuez à travailler sur votre état d’esprit, dans le but d’avancer vers ce qui est le mieux pour vous-même, alors vous blâmer à chaque étape n’est certainement pas nécessaire… N’est-ce pas ?

2. Convoquer les émotions que vous souhaitez ressentir

Une fois que vous avez observé la façon dont vous vivez les choses et les actions qui en découlent, demandez-vous quelle émotion, quel état d’esprit vous aimeriez ressentir dans telle ou telle situation. Cette émotion, vous pouvez l’éprouver dès à présent. Vous avez déjà vécu toute la palette des émotions qui existent, donc vous pouvez les convoquer à chaque instant. À chaque moment de votre journée, vous pouvez convoquer de la tristesse. N’est-ce pas ? Je suis sûre que vous avez déjà réalisé cette expérience. Il suffit de penser à une chose triste qui vous est arrivée. Vous pouvez aussi convoquer de la joie, par exemple en pensant à la dernière blague que vous a raconté votre fils ou votre collègue. C’est très facile aussi pour la colère. Pour convoquer la colère sur commande, il n’y a pas besoin d’être un comédien. En ayant des pensées qui vont faire appel à cette émotion, vous pourrez ressentir cela dans votre corps. Essayez, là tout de suite : convoquer une émotion agréable comme la joie. Prenez 5 min pour convoquer cette émotion et la ressentir pleinement dans votre corps.

Est-ce que ça a marché ? Si oui, comme vous-y êtes-vous vous pris ? En pensant, j’imagine… 😉 CQFD, la boucle est bouclée ! Ainsi, pourquoi est-ce que vous ne décideriez pas, dès aujourd’hui, de créer en vous des émotions utiles pour avancer vers ce qui est important pour vous ? Il me semble cependant qu’une des choses les plus difficiles au monde, c’est justement de savoir ce que nous voulons vraiment. Mais, encore une fois : savoir ce que vous voulez et pourquoi vous le voulez, ça pourrait être le sujet d’un épisode entier !

J’espère que ce que je vous ai expliqué jusqu’ici est assez clair ? N’hésitez pas à me questionner, à partager avec moi vos impressions.

Nous devrions apprendre à vivre nos émotions dès le plus jeune âge

Ceci étant, je sais qu’il peut y avoir des critiques par rapport ce modèle, qui veut que nos pensées créent notre réalité. Ainsi, des personnes me disent parfois que :

  • ça ne peut pas s’appliquer à tout le monde ou à toutes les situations ;
  • que certains ne choisissent pas, par exemple, là où ils grandissent, leur milieu social, leur culture, l’éducation qu’ils reçoivent ;
  • que la vie de certains débute et peut se continuer dans des conditions difficiles, et que du coup, ils ou elles n’auront peut-être jamais accès à des moyens leur permettant de travailler sur leur état d’esprit.

Cela me fait penser à la fameuse pyramide des besoins d’Abraham Maslow. Ce modèle peut être remis en question aujourd’hui. Néanmoins, il est clair que si vos besoins primaires – le bas de la fameuse pyramide, à savoir l’accès à la nourriture, à l’eau potable, au logement, aux soins de santé, etc. – ne sont pas remplis, penser à votre besoin d’accomplissement n’est vraiment pas une priorité. Accéder à ce modèle est réservé à des personnes qui ont les moyens d’en entendre parler, comme vous qui m’écoutez, à ceux qui s’intéressent au développement personnel, ou qui sont en thérapie. C’est pour cela que je trouve tellement important d’éduquer les enfants, dès leur plus jeune âge, à l’intelligence émotionnelle. Il est capital de leur enseigner à accueillir leurs émotions comme des cadeaux, comme des indicateurs précieux de ce qui se passe pour eux. Leur apprendre à savoir comment les vivre, cela devrait se faire dès la crèche, dès la maternelle.

Nous devrions également apprendre à les vivre une fois adulte

Qatsi, la jeune femme qui retranscrit à l’écrit tous les épisodes de mon podcast sur l’alimentation, a évoqué avec moi une « expression-pépite » que j’avais envie de partager avec vous. Elle a employé les mots de « constipation émotionnelle » de notre société actuelle, pour évoquer tout ce que nous retenons à l’intérieur de nous, qui stagne et ne peut sortir, ne peut s’exprimer. Cela m’évoque l’image de quelque chose qui peut rendre malade celui qui garde à l’intérieur de lui, qui réprime, réfrène ses ressentis, celui qui mange, boit ou s’abrutit devant la télé pour échapper à cette préciosité que sont les émotions. Apprendre à les accueillir, à les vivre, s’accorder le droit d’entendre leurs messages, pour pouvoir choisir celles que vous voulez vivre, maintenant, à partir de tout de suite, changera votre vie. Pour garder cette image, pas très glamour, certes, mais si parlante : sortez les laxatifs émotionnels ! Dès aujourd’hui, exprimez ce qui doit se vivre et créez le climat émotionnel écologique pour votre propre personne. C’est ce climat, et lui seul, qui vous permettra de réaliser des actions qui vous approcheront de ce qui est important pour vous, quels que soient vos objectifs et les valeurs que vous souhaitez honorer. Votre vie se passe maintenant : hier n’existe plus, et vous construisez demain grâce aux actions cumulées d’aujourd’hui, grâce à votre climat émotionnel, et donc, grâce à vos pensées. Qu’en pensez-vous ?

Nous arrivons à la fin de cet article de « La pleine conscience du pouvoir », mon podcast sur l’alimentation. J’espère qu’il aura pu vous éclairer un peu plus sur votre fonctionnement et celui de votre esprit. Accordez-vous le temps de faire le tour de ce modèle de vie, car il fera des merveilles, tant si vous souhaitez vous réconcilier avec la nourriture, en apprenant à manger en pleine conscience, que si vous désirez vivre plus en harmonie avec vous-même d’une manière générale. Je serais sincèrement heureuse que vous partagiez avec moi vos avis, ainsi que vos éventuelles questions, en commentaire sur ce blog, via mon formulaire de contact ou mon compte Instagram.  

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